PROJETS

Mémoires en partage

Mémoires en partage accentue les sillons des réminiscences. Dans la même optique que les années précédente qui consiste à restituer l’histoire et la mémoire des habitants, cette année encore Nicolas Rochette, Sabrina Martinez et Anne Vuagnoux partiront à la rencontre des habitants de Saint-Chamand et de la Rocade.

Plusieurs actions sont d’ores et déjà prévues

• Fabrication de cartes postales, qui serviront de supports à des ateliers de correspondance entre chaque quartier. Il s’agit enfin de faire de ces cartes postales des objets « transitionnels » avant cette période de mutation urbaine qui va profondément changer l’image des quartiers, notamment pour les familles relogées dans le cadre des démolitions de logements sociaux.

• Mise en place d’installations sonores et visuelles créées in-situ dans chacun des territoires concernés.

• Restitution de portraits d’habitants glanés au cœur des quartiers.

• Réalisation d’ateliers images et textes en compagnie d’adolescents.

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Avec le soutien du Contrat de ville du Grand Avignon, de la ville d’Avignon et de la Région Sud et le concours de la fondation BNP-Paribas

Entre deux

« L’art ouvre et déplace le regard, il met en mouvement et en chemin. Seul un travail de mise en forme, travail de la langue et de l’image non pas ambitieux, mais exigeant, enclenche ce mouvement et ce déplacement et fait de l’art un « moyen de transport » capable de « mettre du jeu » à tous les sens du terme, dans les rouages des représentations de soi, de l’autre, du monde et de produire du sens.

C’est cette élaboration formelle, aussi modeste soit-elle, impliquant le retour sur l’expression immédiate, la prise de distance avec émotions, sensations, sentiments, expériences, dont se nourrit cette dernière, qui fait entrer dans des processus de symbolisation, l’individuation, de passage du moi au sujet, de l’intime à une démarche artistique qu’elle soit littéraire ou plastique. » Adrienne Arth et Claude Ber

Le premier volet du projet Entre deux a permis à Claude Ber, poète et à Adrienne Arth, photographe, de proposer à une douzaine de résidents du CATTP de Carpentras un temps fort d’une dizaine de jours orienté autour de la notion de l’Entre deux, du passage.

Entre écriture et photographie, ce thème a été abordé par l’exploration d’un territoire familier, par sa redécouverte et une appropriation d’espaces de «passage» que forment les seuils, portes, fenêtres, rues, arrêts de bus, parcours quotidiens auxquels on ne prête parfois pas attention, mais qui scandent l’espace, marquant les seuils entre le dedans et le dehors, le «chez soi » et le commun.

Ces passages sont aussi du temps. Temps d’attente, de flânerie, de rêverie ou de réflexion, temps à soi pas encore empli par les activités liées à un lieu ou à l’autre. Le temps comme l’espace est lui aussi scandé par des seuils, des passages à la fois individuels et collectifs marqués par des rituels (de début d’année, d’anniversaires, etc). De même que se succèdent intérieurement des états distincts.

A partir de là, s’est ainsi révélée une forme de géographie. Il s’agit aujourd’hui de la rendre visible, de la partager avec le public. Toute la finalité de cette initiative comporte la mise en scène de ces espaces tantôt imaginaires tantôt réels et de proposer aux spectateur un parcours ludique ponctué de travaux réalisés, tant photographiques qu’écrits à travers la ville, sous forme d’une exposition le temps d’un parcours.

Les participants seront convoqués à sa mise en œuvre avec la pleine complicité des deux artistes.

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Un projet soutenu par la Drac Provence-Alpes Côte d’Azur

La voix des oiseaux

Petit rappel des faits… La Voix des Oiseaux s’adresse à un public de jeunes. Sa thématique est orientée vers une meilleure connaissance des médias et de leur fonctionnement.

Voilà trois ans désormais que ce projet poursuit son cours.  Une quinzaine d’adolescents issue du collège Roumanille en forment le public cible. Leur particularité : tout juste arriver en France.

Cette année encore, l’Antre Lieux va sillonner la ville avec eux et leur permettre de s’approprier leur nouvel environnement par le biais de la découverte de divers supports médiatiques. Le partenariat avec le collège tend à être renforcé.

Cette initiative permet également aux jeunes de s’approprier la langue sur le terrain par le biais d’un travail collaboratif associant l’apprentissage linguistique à l’oral comme à l’écrit. La poésie parce qu’elle détient son lexique propre permet d’enrichir vocabulaire et imaginaire.

La thématique explorée par l’Antre Lieux est orientée vers la question de la frontière que cette dernière soit purement géographique ou symbolique. La problématique s’inscrit tout d’abord dans un territoire, celui où vivent les jeunes, en ancrant son questionnement à partir de « l’ici » sans pour autant exclure la notion de « l’ailleurs » au contraire. C’est dans cet espace de transition que se situe la ligne éditoriale de ce projet.

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Un projet soutenu par la Drac Provence-Alpes Côte d’Azur

Nyctalope

La compagnie «Empreinte en mouvement» travaille sur une création autour du livre poétique de Babouillec, Algorithme éponyme – éd. Rivages -. Cet ouvrage fait figure de véritable ovni littéraire. Babouillec est autiste, elle est parvenue à lire et à écrire avec la complicité de sa mère. Cet ouvrage interroge en profondeur la notion de «norme» au sein d’une société excluant. Lorna Lawrie et Sophie Dubs, danseuses et chorégraphes sont parties à la rencontre de cette œuvre iconoclaste et travaillent en étroite collaboration avec l’auteur afin d’en créer un spectacle chorégraphique.

Parallèlement, leur projet créatif est en partie orienté vers la transmission et la médiation. Ensemble, elles proposent d’interroger la notion de norme dans sa dimension corporelle en compagnie de publics migrants. Il s’agit de leur permettre de vivre une expérience qui mettrait en relation le texte et ses prolongements corporels.

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Un projet soutenu par la Drac Provence-Alpes Côte d’Azur